30 km en aval d'ERQUELINNES.
25 janvier 2009.
Près de deux mois
après l'étrange disparition, deux bateliers belges sont intrigués par des
bruits sourds qui frappent contre la coque de leur péniche découvre une
chaussure affleure contre une péniche et dans l'eau le corps d'un homme en
décomposition avancé. Ils appellent la police belge et le cadavre est sorti de
l'eau.
L'homme porte un sac
à dos lesté d'un haltère de 5 Kg. Jacques Heustèle ne savait pas nager, elle
aurait pu l'aider à se noyer. Il porte toujours sa montre. Dans ces poches on
retrouve les clés de sa voiture, 1,48 euro, les clés de chez lui, une carte
Visa, son permis de conduire, son téléphone portable et un agenda détrempé sur
lequel la page du 18 novembre, jour de sa disparition, a été arrachée. Aucune
lettre d'adieu n'est retrouvée.
Si l'on considère,
comme la police, qu'il s'est noyé sur le lieu de découverte de sa voiture, le
corps a parcouru 35 km et franchi de 5 à 8 écluses, via les déversoirs qui sont
placés le long de celles-ci, pour arriver à cette endroit de la Sambre.
Un médecin légiste
est appelé. Il constate le décès. Après un seul examen externe du corps, il
conclût rapidement au suicide, ne voyant aucune trace de violence sur la dépouille.
Celle-ci est intègre, les vêtements sont en place. Seule blessure : une
entaille au front.
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