Le lendemain de la disparition

ARRAS.  Le 18 novembre 2008.

8h30. La famille se rend au commissariat pour déposer une plainte pour "disparition inquiétante". Nicole Heusèle est brièvement interrogée. Pour la police, Jacques Heusèle, qui était averti de cette visite, aurait pris la poudre d'escampette pour éviter les ennuis.

sa femme et ses enfants se rendent alors à l'agence où ils tombent nez à nez sur trois inspecteurs de la compagnie d'assurances Aviva, venus pour un audit , dont Jacques Heusèle n'avait jamais fait mention, pour un trou dans les caisses de 150 000 euros.
Elle n'apprendra les faits que lors d’une réunion à l’agence, le 25 novembre 2008.

Nicole dira : « Nous ne savions rien de ce trou, ni à quelle date il remonte. Une semaine après la disparition, Aviva a racheté le portefeuille, et révoqué mon mari, qui n'était pas encore retrouvé. » (Source : "La Voix du Nord" du 15 juillet 2011).

Dans les jours qui suivent, Mme Heusèle sera a nouveau entendu par la police. « Le brigadier m'a passée à la moulinette : les fréquentations de mon mari, ses relations avec les élus, au Rotary Arras Vauban. Les rumeurs. Qu'il serait parti avec un homme, avec une femme, des prostitué(e)s, se dorer sous les cocotiers. Jacques avait horreur de la chaleur. J'ai été choquée par la méthode : nous pousser dans nos retranchements. Mais j'ai compris qu'il cherchait dans toutes les directions. » L'épouse est aussi interrogée par la brigade financière de Lille au sujet des prêts en cours.

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